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lundi 3 février 2014

Théorie du genre? Je ne sais pas ce que c’est...

Le discours officiel commande toujours que l'on commence par dire ces phrases bêtes, toutes faites et surtout hypocrites, ces stéréotypes irrationnelles, dont le seul objet est de caresser dans le sens du poil, d'éviter de fâcher... J'ai d'ailleurs toujours pensé qu'il n'y avait que les fourbes et les petits cons qui recherchaient absolument le consensus dans les opinions. Oui, car une opinion est singulière, elle est personnelle ou appartient à un groupe de pensée et vient des réflexions bien que construites, sont très souvent et même parfois subjectives ou orientées.

Je n’ai donc pas envie de me plier à cette tradition nulle et malveillante, en disant tout l’amour que j'aurai pour les homosexuels ou pas, car ce n'est pas vrai, dans les deux sens d'ailleurs et ce n'est surtout pas le sujet... Ma sexualité n'a pas à me valoir un supplément de sympathie ou plus d'intérêts que ça, la prime à telle ou telle sexualité n'a pas ma faveur. Je ne m'inventerai donc pas des relations amicales dans la communauté gay que je n'ai pas, juste pour plaire et fuir certaines remarques désobligeantes de quelques coincés du cul, doublés d'incultes qui associeront toujours "Homophobe" à votre blaze, pour peu que vous ne soyez pas d'accord avec eux!
"Je n'ai rien contre les homosexuels" est cette phrase convenue, propre aussi à tous ces racistes notoires qui pour dire des insanités sur les noirs, ont toujours le génie de dire d'abord qu'ils ont des amis noirs, qu'ils dînent avec eux, une rhétorique vulgaire et à la fois humiliante, qui en dit long sur la vraie nature de ces petites gens haineuses et minables...
On doit pouvoir s'exprimer sur tout, si l'on en a envie et l'assumer, point!

Il y'a des contrées où l'homosexualité est encore contre-nature, voire punit par la loi. Et ces pays en question sont souverains, donc peuvent faire ce qu'ils veulent dans l'intérêt de leurs peuples. La loi, on la discute pas, on la respecte.
Pour ma part, j'ai toujours pensé qu'il était temps, au moins pour des raisons humanitaires, d'arrêter de criminaliser l'homosexualité. La loi n’a pas vocation à aller s'immiscer dans l'intimité des gens, voir ce qu'ils y font, ni comment.  Quand on admet ceci, sachant que l'homosexualité est une réalité croissante dans nos sociétés, pourquoi ne pas donner plus de droits et de libertés à cette communauté? C’est d'ailleurs une nécessité, car cela concerne une population qui s'agrandit chaque jour davantage, qui vit parfois dans le drame de l'exclusion, de l'insulte et de la brutalité, une sexualité qui s'est imposée à elle naturellement, pour certains d'entre eux, j'entends. Il en va de même pour ceux qui auraient fait ce choix librement d’ailleurs.

L'hétérosexuel irréductible que je suis, n'a jamais suivi une formation pour le devenir. Je l'ai toujours été, naturellement... Je suis tout aussi convaincu que la nature opère de la même façon chez les adeptes du "same-sex relationship" et l'opportunité de fabriquer des lobbies sexuels gay m'a toujours rebutée, chacun doit pouvoir choisir librement son orientation sexuelle, sans pression, ni tambour.
Et d'ailleurs, ça servirait à quoi de vanter les mérites ou les vertus de l'homosexualité? D'autres nous les vendent déjà comme s'il s'était agit d'une marque de pneu ou de brosse à dents... Ce que je réprouve grandement et que je trouve très malsain. Fallait-il un groupe de pression pour que les gens se «convertissent» à l'hétérosexualité? Non, et pourquoi le faire pour l'homosexualité alors? Le législateur ne voulait-il pas à la base qu'ils aient les mêmes droits ou presque que les hétérosexuels? Ce qui ne veut pas dire faire sa promotion, que je sache!

Poursuivant la même réflexion, personne ne s’était rendu compte que l’idée derrière ce faux combat entre les communautés sexuelles était voulu, car il permettait de faire passer subrepticement un projet sociétal dont le but était de différencier le sexe biologique de l’identité sexuelle, gommer surtout les altérités liées au genre, qu’il n'y ait plus dans notre société par exemple, des boulots dits pour femme ou pour homme.
Une fille ne sera pourtant jamais comme un garçon, ils n'ont pas les mêmes attributs, une fille ne courra jamais aussi vite qu'un garçon, plus tard peut-être, mais ce n'est pas encore le cas en ce moment. Dans une discipline sportive comme la boxe par exemple, une femme ne peut monter sur le ring avec homme que si elle est suicidaire... C'est de cette manière que l'on commence à découvrir la boîte de pandore que laissait ouverte cette loi autorisant le mariage entre personnes de même sexe, des dérives qui inscriront notre société dans des combats identitaires rudes pendant des années.

Certaines implications contenues dans cette loi condamne notre humanité dans ce qui la constitue, dans son essence même... Et disparaîtront avec elle, la généalogie et la famille telle qu'elle avait toujours été, faite de cousins, de neveux ou de tantes. Notre humanité ne sera plus qu’un ensemble désarticulé de personnes venues de partout et surtout de nulle part, sans aucun lien filial entre elles.
De ces questions que posent la loi sur « le mariage pour tous », celles aussi liées à la procréation n’est toujours pas réglées, car elles discriminent les couples homosexuels hommes. Un couple de femmes à travers la procréation médicalement assistée (PMA) pourra toujours avoir des enfants, disposition déjà disponible pour les couples hétérosexuels qui ne pouvaient pas procréer naturellement. Pourquoi les hommes, incapables d’enfanter, ne peuvent-ils pas connaître la joie de la paternité, en recourant aux mères porteuses pour les aider (Gestation pour autrui)?  Pourquoi ce deux poids, deux mesures? Une loi républicaine qui avantage les uns au détriment des autres? Dans pas très longtemps aussi, le problème se posera avec acuité, et notre société devra y répondre!

Notre humanité n’est belle que de ses différences et de ses contradictions, qui sommes-nous pour vouloir la travestir? 

Cela dit, notre sexe ne doit pas décider de notre condition sociale...

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