Le Procureur de Paris François Molins, en charge de faire la lumière sur la tuerie de Nice, dit que Mohamed Lahouaiej Bouhlel, l'auteur présumé, aurait planifié son projet macabre «depuis de longs mois» et aurait reçu du soutien et de la complicité. Ce qui commande que l'on se posa la question suivante:
Si tel était le cas (préparation «mûrie de longue date» du projet macabre), la thèse de la supposée radicalisation «rapide» du principal suspect qu'on disait «de quelques jours seulement», préalable à son passage à l'acte, ne s’envolerait-elle pas en fumée ? En effet, celui qui mûri un crime depuis de longs mois, ne peut pas, au moment où il le met à exécution, être accusé de ne l'avoir fait qu'à la suite d'un phénomène (radicalisation) «rapide».
Dans «préparation de longue date» d'un projet, il y a préméditation, planification, ce qui exclut de facto la précipitation, la rapidité, dans son exécution. Mon avis.
Et pour finir, si DAESH, en contradiction totale avec l'idée qu'il se fait de la pratique (stricte, rigide, voire radicale) de l'islam, peut recruter des homosexuels, des buveurs d'alcool et mangeurs de porcs, pour mener son djihâd contres les impies, il aurait bien pu aussi être derrière les assassinats d'Oslo, qui avait coûté la vie à 77 personnes, abattues de sang froid par Anders Behring Breivik. Non ?
Norvégien, Blanc, non musulman et raciste, lui aussi n'avait pas le profil de l'emploi (terroriste islamiste), comme Mohamed Lahouaiej Bouhlel, le tueur de Nice, à cause de son mode vie incompatible avec l'islam, mais tous les deux étaient quand même des professionnels de la mort assez dévoués. Alors, pourquoi l'un hérite t-il la qualification de terroriste (et/ou «islamiste») et l'autre pas ?
Si tel était le cas (préparation «mûrie de longue date» du projet macabre), la thèse de la supposée radicalisation «rapide» du principal suspect qu'on disait «de quelques jours seulement», préalable à son passage à l'acte, ne s’envolerait-elle pas en fumée ? En effet, celui qui mûri un crime depuis de longs mois, ne peut pas, au moment où il le met à exécution, être accusé de ne l'avoir fait qu'à la suite d'un phénomène (radicalisation) «rapide».
Dans «préparation de longue date» d'un projet, il y a préméditation, planification, ce qui exclut de facto la précipitation, la rapidité, dans son exécution. Mon avis.
Et pour finir, si DAESH, en contradiction totale avec l'idée qu'il se fait de la pratique (stricte, rigide, voire radicale) de l'islam, peut recruter des homosexuels, des buveurs d'alcool et mangeurs de porcs, pour mener son djihâd contres les impies, il aurait bien pu aussi être derrière les assassinats d'Oslo, qui avait coûté la vie à 77 personnes, abattues de sang froid par Anders Behring Breivik. Non ?
Norvégien, Blanc, non musulman et raciste, lui aussi n'avait pas le profil de l'emploi (terroriste islamiste), comme Mohamed Lahouaiej Bouhlel, le tueur de Nice, à cause de son mode vie incompatible avec l'islam, mais tous les deux étaient quand même des professionnels de la mort assez dévoués. Alors, pourquoi l'un hérite t-il la qualification de terroriste (et/ou «islamiste») et l'autre pas ?
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