Il y avait eu la mission d'observation et d'évaluation de la crise
syrienne par des envoyés spéciaux de la ligue arabe, ensuite vint la
disparition tragique de Gilles Jacquier, journaliste français, tué à
Homs, bastion de l'insurrection armée et terroriste syrienne, pilotée
par la communauté internationale.
Dans les deux cas, le vainqueur n'est pas et ne sera pas le président syrien.
Les observateurs de la ligue arabe n'avaient pas encore atterri à Damas
que les officines de guerres à l’Élysée ou au quai d'Orsay prédisaient
déjà qu'ils ne pouvaient pas bien faire leur travail qui allait
consister à dégager la responsabilité de toutes les parties prenantes
dans le conflit syrien à cause de Bashar Al Assad. En faisant cela, ils
influençaient déjà les conclusions de cette mission qui n'était pas
encore, rappelons-le entamée et accessoirement, empêchaient une
éventuelle résolution pacifique de cette crise...
Deuxième coup dur pour le leader syrien et pas des moindres, la
nouvelle de la mort du journaliste français Gilles Jacquier, grand
reporter, qui aura couvert quasiment tous les terrains de guerre du
monde, ces dix dernières années en tant que reporter. La morale ou
ailleurs, le respect de la mémoire de cet homme aurait commandé que les
autorités françaises se départent un tant soit peu de leur cynisme
légendaire, qu'il fasse taire leur soif de sang, le temps de ses
funérailles, mais non ! Une fois de plus, leur agenda devait prendre le
dessus, ils ont décidé de faire la guerre à la Syrie et sauf cataclysme,
rien ne pouvait les y prévenir. Je le disais déjà dans mon récent post,
le régime français et ses grands groupes de presse, les laboratoires de
lavage de cerveaux aussi que sont les chaînes de télévision françaises
étaient déjà à pieds d'œuvre pour nous accoucher d'un scénario qui
rendrait le gouvernement syrien responsable de la mort du journaliste
français Gilles Jacquier, en mission à Homs pour le compte du régime
français. Toutes les émissions télés ou radio qui ont suivi l'annonce de
la mort de ce grand reporter sont là pour le prouver. Et le journal "le
figaro" me conforte dans cette thèse ce matin, quand Il évoque les
propos ou les sentiments de certains dirigeants français, qui ne sont
pas loin d'accuser le gouvernement syrien de manipulation ayant entraîné
la mort de Gilles Jacquier...
La guerre des religions qui fait des victimes par centaines au Nigeria
n'est-elle pas justement opportune pour ces bienfaiteurs du monde pour
nous manifester leur sollicitude et leur soif de paix ? Pourquoi cet
acharnement sur la Syrie et son leader ? les derniers militaires
américains ont quitté le sol irakien, laissant ce pays aux mains de
terroristes qui tuent des civils par centaines tous les mois, n'y
avait-il pas là aussi pour Sarkozy et autre, l'opportunité de prouver
aux yeux du monde qu'il œuvrait pour la paix, en mettant son énergie
légendaire au service du calme dans ce pays ? Ceux qui sont appelés
"civils" en Syrie sont des bandes armées, comme ce fut le cas en Libye
avec les pseudos révolutionnaires de Benghazi, qui tuent et pillent
sans frein, leurs forfaits ensuite étant imputés au gouvernement syrien (à
coups d'informations fausses et de propagandes dangereuses des médias
mainstream), que les États-Unis, la France, la Grande-Bretagne et les
autres grandes nations du monde ont décidé de faire tomber.
D'où pourra venir l'onde de choc qui réveillera les consciences ici en
France et dans le monde occidental en général ? Comment faire pour
attirer leur attention sur les crimes à peine voilés de leurs dirigeants
?
Une éventuelle défaite de Sarkozy aux élections présidentielles
françaises en mai 2012 ou celle plus tard dans l'année d'Obama aux USA
peut-elle changer quelque chose ou aller carrément dans le sens de la
paix dans le monde ?
Avec la crise syrienne, on est livré à un poker menteur, dont l'issue se
soldera à coup sûr par la mise à mort des dirigeants syriens, leur
président en premier !
La fameuse "Communauté internationale" est devenue une sorte de machine à
tuer qui commence vraiment à faire peur, car elle fait ses lois, les
applique toujours à son avantage !
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