Qu'il est loin le temps où l'on vantait les vertus humanitaires et humanistes de la France, le pays des droits de l'homme, de la démocratie... Dominique de Villepin à la tribune des nations unies, disant non à la guerre contre l'Irak, défiant l'Amérique de Georges Bush, des peuples entiers, aux quatre coins du globe s'en étaient enorgueillis, ils se sentaient tous français et cette France là, fière, digne, ils l'aimaient !
À l'époque, le Président français s'appelait Jacques Chirac, pas Nicolas Sarkozy et c'est peut-être là que se trouve la raison du refus de la France de s'embarquer dans une guerre qui se révéla plus tard être sans fondement, meurtrière et surtout génocidaire.
Ne cherchant pas à faire l'impasse, ni sur le passé colonial de la France en Afrique, ses dérives ou sur ses conséquences, ni encore moins sur la guerre d'Algérie, nous pouvons quand même admettre sans risque de nous tromper que 2007 fut une année où tout changea pour la France, avec l'accession de Nicolas Sarkozy à la magistrature suprême, mais fut surtout le début d'une nouvelle ère dans le positionnement de la France dans ses rapports avec les autres nations du monde. La France, depuis 2007, ne protège plus les plus faibles, elle est devenue prédatrice, criminelle et fait vivre à travers son président, des sentiments extrême-droitistes, aux relents racistes et xénophobes. Elle est surtout devenue une nation qui mène des guerres tous azimuts, elle tue les peuples les plus faibles pour s'approprier de ses richesses, de prises d'otages en prises illégales d'intérêts, les valeurs ont changé de palier en France, gloire à qui ?
Pour s'en rendre compte, il suffit de voir que les français sont davantage les cibles des preneurs d'otages au Maghreb islamique, et pas seulement !
"Je donne 48h à Laurent Gbagbo pour quitter le pouvoir". Après le discours de Dakar, dans lequel Sarkozy prétendait que L'africain ne serait pas suffisamment entré dans l'histoire, il y eut cette phrase citée plus haut, que le locataire de l'Elysée prononça à l'encontre du Chef de l'état ivoirien, président élu d'un pays souverain ! Vous l'avez bien compris, il ne s'adressait, ni à son secrétaire, ni à l'un de ses ministres, mais à un président démocratiquement élu...
Il y a eu des gens ou des experts comme ça, qui ont voulu et qui veulent toujours, suite à ses nombreux tics ou ses manies compulsives, se lancer dans des aventures psychanalytiques du comportement du président français, avec des fortunes diverses, avec certains associant sa légèreté, son arrogance ou son mépris de certains autres chefs de l'état ou de certains peuples, à sa très petite taille... Moi je n'ai pas cette acuité intellectuelle pour le faire, donc libre à eux de continuer dans leurs expertises...
J'étais par ailleurs naïvement convaincu que le passé colonial de la France en Afrique, son rôle morbide ou sordide dans la traite négrière, commanderait que celle-ci observe de la retenue à l'idée de s'impliquer comme cela directement dans les affaires Afro-africaines, mais non ! Il apparaît donc clairement que Nicolas Sarkozy n'en a rien à faire des symboles, ni des valeurs. Il aura tout de même oublié une chose, les peuples africains ont de la mémoire et s'en souviendront longtemps du génocide ivoirien et libyen.
Comme Georges Bush en Irak, notre président national aura plongé la Cote-d'Ivoire et la Libye dans les piscines de la paupérisation pour les décades à venir, hypothéquant leurs avenirs, ainsi que ceux de leurs enfants...
Peut-on rester insensible quand les chaînes de télévision nationales ( les hommes politiques aussi... ) vous apprennent qu'un chef de l'état étranger massacre son peuple ? Qu'il tire sur ce dernier comme sur des bonhommes de neige ? Non, on ne peut ne pas réagir, mais seulement, ceci n'a jamais existé, aucun chef de l'état ne l'a jamais fait, personne n'oserait tirer à balles réelles sur son peuple ( même pas Kadhafi, encore moins Bashar Al Assad ), sauf quand les hélicoptères français ont canardé les ivoiriens au moment du coup d'état contre Gbagbo ou quand les avions de chasse de l'OTAN se sont amusés à verser des pluies de bombes sur de pauvres libyens, laissant sur le carreau près de 100.000 morts... Oui, ce n'était que des ivoiriens ou des libyens !
C'est au tour de la Syrie maintenant de goûter à la colère de Sarko, le sang des autres, c'est son viagra et avec lui, on en arrive à regretter Georges Bush... Les prochaines élections présidentielles arrivent à grands pas, mais Sarkozy ou François Hollande, c'est bonnet blanc, blanc bonnet... Le nègre pour eux n'arrivent pas vite, il est à dos d'âne...
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