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jeudi 1 décembre 2011

Médias français: Entre journalisme et propagandes de guerre...

Ce qui a motivé ce post et pas seulement, loin s'en faut, c'est le fameux documentaire de l'éditocrate Marc de Chalvron sur la rébellion en Syrie.
Honnêtement, il serait intéressant de savoir combien ils sont payés pour faire ce sale boulot qui consiste à appuyer les actions de leur gouvernement, les légitimer avec des slogans, des mensonges et des non-dits.
Le journalisme est l'activité qui consiste à collecter, vérifier, rassembler et commenter des faits pour les porter à l'attention du public à travers les médias, d'une part...
Et le journalisme d'investigation, selon la déontologie du journalisme, implique ( et pas seulement ) une indépendance vis-à-vis des pouvoirs politiques ou économiques, et une profondeur d'analyse qui résiste à la tentation de l'audimat ou à la course à l'exclusivité, d'autre part.
On peut donc remarquer à la lecture de ces définitions du journalisme que les médias français ont démissionné. Ils ont rangé leurs badges de journalistes pour arborer fièrement ceux des collabos, comme au temps des nazis. En Cote d'Ivoire, la France à travers son président, avait fait la guerre pour Alassane Ouattara et les médias français l'avaient suivie en diabolisant son adversaire Laurent Gbagbo à outrance... Que dire de leur couverture de la crise libyenne ? Selon ces médias, Kadhafi n'était qu'un monstre sanguinaire, car ceux avec qui ces journalistes faisaient la guerre, à savoir la communauté internationale, voulaient qu'il soit présenté de cette façon là ! Drôle de façon de faire du journalisme, où la seule chose en laquelle on croit est celle de la désinformation !
Je disais donc que Marc de Chalvron  nous avait pondu un reportage réalisé dans la ville de Homs, bastion de la rébellion ou insurrection armée syrienne. Il serait arrivé là bas clandestinement car dit-il, rentrer en Syrie officiellement est une véritable gageure, on vous délivre certes un visa, mais vous êtes suivis partout par les officiels, on vous dit où aller et où filmer, ce qui rend le travail journalistique pénible, voire impossible. Pour contourner tout cela, et faire un boulot de journaliste qui réponde aux règles élémentaires de la déontologie, il a décidé d'y aller clandestinement et a atterri à Homs... Chez l'adversaire, celui du gouvernement syrien, que combat aussi la communauté internationale, ses patrons !
Il nous a parlé du courage de ces syriens qui se battent avec très peu de moyen, pour se débarrasser d'un président dictateur, celui désigné comme tel par la France, l'Angleterre ou l'Allemagne et les États-Unis. Quelle coïncidence !
Tout dans le reportage est fait et dit pour décrédibiliser le président syrien, on y voit des morts, des blessés et des slogans antigouvernementaux. Pourquoi ne pas avoir fait la même chose, c'est à dire, suivre les forces gouvernementales syriennes à travers ses luttes acharnées contre une insurrection armée et criminelle, qui tue, terrorise les populations, afin de nous livrer à nous public une lecture claire de ce qui se passe en Syrie ? Les règles éthiques et les principes qui gèrent et guident le métier de journalistes auraient voulu qu'il en soit ainsi, pas autrement. Le patron du journaliste Marc de Chalvron, c'est la France, donc Nicolas Sarkozy, qui est partie prenante et qui mène cette guerre contre Bashar Al Assad, va savoir...
Les médias français ont atteint des cimes inimaginables de l'abjection et de la forfaiture !

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